La Confédération Démocratique du Travail est une organisation syndicale interprofessionnelle, créée le 26 avril 1990 à Kinshasa par l’assemblée constituante des cadres, travailleurs(euses)  manuel(le)s, ouvrier(e)s agricoles, paysan(ne)s et artisan(ne)s regroupé(e)s dans les différentes fédérations en vue d’étudier, de défendre et de promouvoir leurs intérêts professionnels pour leur progrès économique et social. La CDT a pour objet l’étude, la défense et le développement des intérêts matériels, moraux et socioprofessionnels ainsi que le progrès social et économique de ses membres.

La CSC du Congo a pour objectif la promotion du dialogue social et les droits du travail des travailleur·euses précaires et de l’économie informelle au Congo. C’est l'une des confédérations interprofessionnelles les plus puissantes du pays, ce qui lui permet d’agir comme interlocuteur des pouvoirs publics et autres instances de décision pour défendre les revendications économiques et sociales de ses membres. Ses actions vont de la dénonciation de la violation des droits syndicaux à la formation sur les pratiques syndicales, en passant par le plaidoyer politique. Elle fait partie du MOCC.

Il s'agit d'une organisation à but non lucratif fondée en 1980 par des travailleuses domestiques. Sa mission est d'améliorer la qualité de vie des travailleurs domestiques au Pérou, en leur donnant les moyens d'agir grâce à la formation, au placement, aux droits du travail, à la protection sociale et à la reconnaissance de leur contribution à l'économie des soins. Leur travail de plaidoyer les a amenées à faire pression pour la ratification de la convention C189 de l'OIT et la promulgation de la loi n° 31047, en vertu de laquelle le 30 mars est considéré comme un jour férié payé pour les travailleurs domestiques. Elles fournissent des services de soins par l'intermédiaire de leurs crèches pour les soins et la stimulation des enfants des travailleurs domestiques ; elles accueillent les travailleurs domestiques les plus vulnérables, y compris les migrants. 

Il s'agit d'une association civile à but non lucratif qui, depuis 2004, travaille à l'autonomisation des jeunes Afro-Péruviens en situation de vulnérabilité et d'exclusion pour la défense de leurs droits humains et leur participation politique interculturelle dans les espaces de prise de décision, en vue du développement des communautés afro-péruviennes et du renforcement d'une société démocratique et inclusive.

MOSCTHA est née en 1985 à l'initiative de syndicalistes et d'étudiants dominicains et d'immigrants haïtiens. Pendant 20 ans, elle a mené un travail intensif dans les bateyes (plantations de canne à sucre) et dans les régions frontalières entre la République dominicaine et Haïti. Au départ, son action visait, d'une part, à améliorer les conditions de vie quasi inhumaines des travailleurs haïtiens et, d'autre part, à organiser un cadre favorable au retour de la démocratie en Haïti. Depuis, MOSCTHA n'a cessé d'élargir le champ de ses activités : assistance juridique, consultations médicales, assainissement de l'environnement (assainissement et approvisionnement en eau), micro-crédit, services funéraires (via AMUTRABA), formation/éducation et activités syndicales.

Fondée en juin 2000, la FEI s'intéresse à la lutte contre la pauvreté, à la défense des droits de l'homme et à la mise en œuvre de programmes et de projets de développement intégré. Elle s'adresse principalement aux travailleurs migrants, dont les Haïtiens. Elle mène également des projets d'économie sociale et de sensibilisation.

WSM est l'ONG du Mouvement Ouvrier Chrétien (MOC) et de ses organisations constitutives. Elle oeuvre à renforcer des mouvements sociaux sur plusieurs continents et les rassemble sous forme de réseaux, afin que les générations actuelles et futures puissent bénéficier du droit universel à une vie digne et à une protection sociale. Sa raison sociale est, entre autres, de:

• Défendre les droits du travail et le droit à la protection sociale; 
• Prévenir et éradiquer la pauvreté et l’exclusion ;

La Confédération des syndicats chrétiens, ou CSC (en néerlandais : Algemeen Christelijk Vakverbond, ou ACV), est le syndicat majoritaire en Belgique, position encore confirmée par les résultats des élections sociales 2008. Le syndicat est national. Pour la CSC, la solidarité internationale est un élément essentiel de l’action syndicale. Dans l’économie mondiale globale, les intérêts des travailleurs de notre pays ne peuvent être dissociés de ceux des autres pays.

Dans le monde entier, la CSC soutient les syndicats représentatifs, autonomes et libres dans leur lutte pour la justice sociale et le travail décent.

Jagriti Child and Youth Concern Nepal (Jcycn) a été créé par les diplômés du Jagriti Child Club (JCC).  JCYCN est devenu le premier club d'enfants enregistré, établi de manière indépendante, qui s'est battu légalement sans citoyenneté pour l'enregistrement des clubs d'enfants.  À l'heure actuelle, plus de 23 000 clubs d'enfants travaillent activement au Népal et sont enregistrés auprès des gouvernements locaux.  

Le JCYCN est activement engagé dans la défense et la campagne des droits des enfants et des jeunes depuis sa création. Elle a défendu des questions concernant les jeunes telles que la gouvernance locale respectueuse des enfants, des jeunes et de la nutrition, l'autonomisation des filles, l'emploi des jeunes, la participation, la promotion de la justice et une migration plus sûre. Elle a acquis une expérience considérable au niveau local et national en matière de défense des politiques, ainsi qu'au niveau international en matière de solidarité.   

CLC est une confédération syndicale indépendante au Cambodge, qui représente 113 000 travailleur·euses dans différents secteurs de l'économie cambodgienne : industrie textile et de l'habillement, tourisme, construction, alimentation et services, transports, industries manufacturières, services financiers, agriculture, économie informelle. CLC compte 8 fédérations affiliées, actives dans tout le pays. Sa fédération de l'habillement, C.CAWDU, soutient plus de 80 000 travailleur·euses de l'industrie du textile et de l'habillement, dont la majorité sont des femmes. Elle défend leurs intérêts dans le but d'améliorer leurs conditions de travail, en organisant des campagnes de formation et de sensibilisation et en menant un travail de plaidoyer auprès des autorités et des négociations avec leurs employeurs, avec le soutien de la Clean Clothes Campaign.

CFTUI est un syndicat national totalement indépendant politiquement, ce qui est assez rare en Inde. Elle est présente dans 20 États avec 1,3 million de membres dans dix secteurs : services publics, transports, éducation, construction, commerce, alimentation et agriculture, pêche, textile et habillement. CFTUI dispose également d'une branche spécifique pour les femmes travailleuses. Elle defend en particulier les travailleur·euses vulnérables, principalement issu·es de l'économie informelle, ainsi que les travailleur·euses migrant·es.

La mission de CWM est de lutter pour le respect de la dignité humaine, pour la justice, et de faire en sorte que les hommes et les femmes jouent un rôle central dans le développement. CWM compte environ 18 000 membres, dont 40 % de femmes, répartis entre 40 groupes affiliés. Ses principales activités sont la formation et les activités avec les travailleur·euses vulnérables et les travailleur·euses non organisé·es du secteur informel. CWM se concentre sur les migrant·es, les femmes et les jeunes travailleur·euses. CWM organise régulièrement des campagnes de sensibilisation et des événements, souvent en collaboration avec d'autres ONG et syndicats.

NDWM a été fondé en 1985 au Tamil Nadu par Sœur Jeanne Devos, en vue de soutenir et renforcer les nombreuses travailleuses domestiques exploitées en Inde. Son siège est situé à Mumbai, mais elle est présente dans 17 États et touche plus de 200 000 travailleur·euses domestiques. Les activités prioritaires comprennent la sensibilisation, les campagnes et le plaidoyer pour améliorer la législation et les normes du travail pour les travailleur·euses domestiques. NDWM s’adresse aussi aux travailleur·euses migrant·es et leur propose notamment des programmes de formation et de réadaptation avant le départ.

AREDS oeuvre en faveur de l’Humanité, au départ de la conviction que plusieurs personnes organisées de manière consciente et collective peuvent donner naissance à un autre monde. AREDS rassemble les gens et construit des mouvements forts à même d’offrir des alternatives économiques, sociales, culturelles et politiques. L’organisation s’adresse en priorité aux femmes, aux dalits, aux jeunes et adolescents. Son action s’étend de l'éducation non formelle, la formation professionnelle et les activités génératrices de revenus, à l'agriculture alternative et écologique durable, en passant par l'éducation à de meilleures pratiques de santé et d'hygiène. Une partie importante de son travail implique également le plaidoyer pour une meilleure protection sociale, aux niveaux local et national.

K-SBSI est une confédération syndicale, fondée en 1992, qui rassemble des travailleurs issus d'une multitude de secteurs. La K-SBSI exige des conditions de travail décentes pour ses membres, met en œuvre des projets socio-économiques dans des zones défavorisées et fournit des revenus alternatifs à ses membres. Elle propose également des formations sur des sujets liés au travail. Avec ses 550 000 membres, la K-SBSI est le plus grand syndicat indépendant d'Indonésie et un acteur essentiel du dialogue social. La K-SBSI négocie avec les employeurs, le gouvernement et d'autres syndicats pour une meilleure protection sociale pour toutes et tous.